Certains termes appartement au langage usuel prennent une signification particulière dès lors qu’ils entrent dans le domaine physico-sportif comme mobilité, souplesse, raideur, étirements au foot, assouplissement : Click For Foot fait une mise au point.
La mobilité au football :
Pour bouger, la mobilité est essentielle au niveau des articulations, des tissus musculaires et de la peau. En maintenant une certaine amplitude de mouvement dans tous vos gestes quotidiens, vous écarterez le risque d’enraidissement et vous préserverez votre organisme. Son entretien repose sur tous les exercices de mobilisation, les mouvements de balancement et les étirements.
La souplesse du footballeur :
La souplesse est une qualité physique désignant l’aptitude à atteindre de grandes amplitudes articulaires, lors d’un mouvement simple, par exemple : flexion, extension, abduction, rotation … Cette qualité, propre à chacun, s’interprète de différentes façons : un gymnaste peut s’estimer « raide » et un footballeur « souple ». Alors qu’en réalité le gymnaste possède beaucoup plus d’amplitude articulaire que le footballeur… Eh oui ! la définition de la souplesse est aussi très subjective !
Voici 4 formes de souplesse :
- La souplesse générale utile correspond aux amplitudes de mouvements nécessaires à tous gestes et actions, sans pour autant atteindre des niveaux extrêmes. Elle cherche à maintenir une mobilité en relation avec votre activité quotidienne.
- La souplesse spécifique correspond aux besoins supplémentaires d’amplitude articulaire requise dans certaines situations ou activités sportives : Elle favorise une exécution plus économique du geste et améliore ainsi les capacités de performance, par exemple, dans les activités gymniques, en escalade ou pour un gardien de but, les amplitudes articulaires constituent un élément important de la performance.
- La souplesse inutile est symbolisée par l’hyper laxité ou le dépassement des amplitudes articulaires physiologiques, L’entraînement en souplesse incorrectement mené et les sollicitations démesurées sont souvent à l’origine de distensions des structures qui assurent la stabilité passive. Elles provoquent alors l’effet inverse : un affaiblissement de la stabilité de l’articulation, telles des entorses ou des luxations à répétition.
- La souplesse active et passive. La distinction établie parfois entre l’aspect actif ou passif de la souplesse provient de la présence ou non d’une contraction musculaire pendant l’exécution de l’exercice en allongement. Une activité physique nécessite de la souplesse active : en fait, elle correspond à l’amplitude d’un geste sportif. Pour une articulation donnée, la souplesse passive est toujours supérieure à la souplesse active. Par exemple, si vous voulez évaluer les possibilités d’allongements actif et passif de vos ischio-jambiers : votre pied montera moins haut devant vous lors d’un étirement passif en position allongée sur le dos pendant qu’une personne élève votre jambe à la verticale,
La raideur chez les joueurs :
La raideur correspond à la force de résistance générée par un tissu (peau, fascia, tendon, muscle, composants d’une articulation) ou un ensemble de tissus en opposition à leur allongement. Elle s’oppose aux grandes amplitudes de mouvements, et par conséquent à la souplesse. En outre, elle est plus souvent néfaste que bénéfique, car elle favorise les compensations et augmente les contraintes. Elle s’avère donc responsable de nombreux maux ! La raideur varie selon les individus, les segments et les groupes musculaires. La raideur oblige à la compensation.
Les étirements au foot :
La technique des étirements au foot consiste à éloigner les deux extrémités d’un muscle ou d’un groupe musculaire situé autour d’une ou plusieurs articulations. Cette mise en tension entraîne l’allongement de la peau, des fascias, des muscles et de ses composants. Il existe plusieurs façons de les pratiquer :
- Passivement (sans perturbation de contractions musculaires)
- En association à une contraction musculaire.
- Suite à une contraction musculaire du muscle concerné.
Les assouplissements :
La confusion est fréquente entre les assouplissements et les étirements. Pourtant la signification des deux termes diffère :
- Les assouplissements correspondent à un type d’étirement dont le but est d’améliorer la mobilité articulaire et l’amplitude de mouvement, donc en souplesse.
- Les étirements permettent d’atteindre de nombreux objectifs, dont celui de s’assouplir.
Les exercices orientés vers le développement de la souplesse sont essentiellement les postures passives ou les étirements activo-passifs.
Les mouvements de balancement :
On distingue deux sortes de mouvements de balancement :
- Le balancement rythmique : d’un membre est un mouvement actif de va-et-vient, d’une position étirée à l’autre. Il est déclenché par la contraction des muscles antagonistes.
- Le mouvement pendulaire, dit « mouvement balistique » : est un mouvement pendulaire où seul le poids du membre doit agir, sans frottement et avec un relâchement musculaire total.
Extrait : Les étirements … Méthodes et exercices pour tous
2 réflexions sur « Étirements, souplesses, assouplissements : Les mots justes ! »
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